Il est de tradition que l’antenne de Granville de l’UIA propose chaque année à ses adhérents, en novembre ou en décembre, un séjour à Paris afin de leur permettre de découvrir quelques-unes de ses inépuisables et inestimables richesses.

En 2018, ce séjour a été placé sous le thème des « Sciences et Arts ».

Les sciences ont été abordées à travers la visite de trois musées majeurs :

•    le musée des Arts et Métiers dont l’exceptionnelle collection de quelque 95 000 machines et dessins techniques, amassés depuis 1794 et regroupés dans l’ancien prieuré royal de Saint-Martin-des-Champs, témoigne des bouleversements scientifiques et techniques radicaux qui ont marqué les XIXème et XXème siècles dans les domaines de l’industrie, de la construction, de l’énergie, des communications et des transports ;
•    le musée de l’Air et de l’Espace qui, fondé en 1919, retrace l’extraordinaire épopée de l’accomplissement du songe d’Icare, des premiers engins volants aux fusées Arianne. Installé sur le site de l’ancienne aérogare du Bourget, il permet ainsi de découvrir ou de revoir des avions et des hélicoptères mythiques et d’admirer des maquettes grandeur nature d’engins spatiaux tels que la première fusée française lancée en 1945 ou la capsule Vostok 1 à bord de laquelle le premier vol habité fût effectué en 1961 par Youri Gagarine.
•    Le Palais de la Découverte dont l’installation dès sa création en 1937 dans l’aile ouest du Grand Palais, temple des arts et joyau architectural, incarne le mariage entre l’art et la science. Visant à populariser l’approche scientifique et à susciter la curiosité, il permet à tous de mieux appréhender la science fondamentale et contemporaine à travers de multiples démonstrations et expériences interactives animées et expliquées par des médiateurs scientifiques.

Les arts ont été particulièrement à l’honneur lors de la visite libre du Centre Pompidou et de son musée national d’art moderne qui détient l’une des deux plus importantes collections d’art moderne et contemporain du monde, la plus riche d’Europe, avec quelque 115 000 œuvres émanant d’environ 6 000 artistes qui couvrent tous les domaines des arts, de la peinture et de la sculpture au design et à l’architecture en passant par les arts graphiques, la photographie, le cinéma, l’art vidéo, les nouveaux médias et la création industrielle. 

Les arts ont également été présents avec deux spectacles : 
•    une pièce de théâtre jouée à la Comédie Française, Lucrèce Borgia de Victor Hugo mise en scène par Denis Podalydès ;
•    un concert célébrant les forces cosmiques donné dans la grande salle Pierre Boulez de la Philharmonie de Paris sous la direction de Pierre Bleuse qui, avec le récitant Jean-Claude Ameisen et avec la projection d’images du planétarium de la Cité des Sciences, a offert  un voyage musical dans la Voie Lactée autour d’extraits de « Ainsi parlait Zarathoustra » de Richard Strauss, « Vers la voûte étoilée » de Charles Koechlin, « Les Planètes » de Gustav Holst, « The Unanswered Question » de Charles Ives et « Polaris, voyage pour un orchestre » de Thomas Adès.

Trois étapes, Arona, Côme et Desenzano, ponctuèrent ce sublime séjour passé sous un soleil printanier, entre le Piémont et la Lombardie, sur les rives des grands lacs italiens qui s’étendent aux pieds des Alpes et inspirèrent maints artistes et riches patriciens.

Au fil de ces étapes, du Verbano au Lario puis au Benaco en passant, chemin faisant, par le Cusio, le Ceresio et le Sebino (1), ce voyage fût une succession de magnifiques promenades dans de vastes et somptueux jardins botaniques aux myriades d’essences provenant de tous les continents, de nombreuses visites de résidences et de palais opulents dévoilant d’étonnantes collections d’objets d’art amassées par leurs propriétaires d’antan, d’agréables déambulations dans les rues colorées de gracieuses bourgades s’étirant le long des rives et de tranquilles traversées vers de délicieuses îles affleurant sur le bleu nacré des eaux.

Nous tombâmes ainsi sous le charme, entre autres lieux magiques, des îles Borromées et de leurs fascinants parcs, de la petite ville d’Orta San Giulio et de ses rues pittoresques, de Bellagio et de ses splendides et fastueuses villas, de Monte Isola et de ses villages de pêcheurs, du promontoire de Sirmione et de son château médiéval ou encore de l’exceptionnelle et extravagante demeure de Gabriele d’Annunzio à Lenno.

Ce voyage fût aussi l’occasion de découvrir quelques-unes des richesses des centres historiques de Milan et de Côme. À Milan, tout particulièrement, la promenade sur les toits de la cathédrale gothique « Le Duomo », au milieu de ses 135 flèches, fût un enchantement tant l’édifice est harmonieux dans sa complexité et tant chacune des 2245 statues en marbre blanc qui l’ornent, est en soi un chef d’œuvre finement ciselé.

La galerie de photos tente de restituer ces moments privilégiés dans la douceur des lacs du l’Italie de nord.

(1) Verbano, Lario, Benaco, Cusio, Ceresio, Sebino sont respectivement les autres appellations des lacs majeur, de Côme, de Garde, d’Orta, de Lugano et d’Iseo.

Connaissez-vous ce New York là ?

Découvrez-le avec les yeux de nos voyageurs de leur traversée vers Ellis Island, du pont de Brooklyn, de « Financial District », de la « High Line », de « Top of the Rock » ou encore à travers ses restaurants en parcourant la galerie de photos qu’ils vous proposent.

21 MARS : L’après-midi est consacré à la visite de TROYES, site du patrimoine mondial  de l’UNESCO.

La déambulation dans la ville permet de découvrir l’un des plus beaux ensembles  de constructions médiévales de France avec ses maisons à pans de bois aux couleurs bigarrées. Difficile de privilégier telle ou telle maison à colombage tant elles sont nombreuses et pittoresques… l’hôtel du lion noir peut-être avec sa façade Renaissance ou la maison du Dauphin…
 

L’église gothique de la Madeleine possède un jubé de pierre particulièrement remarquable, une véritable dentelle de pierre ciselée.

 « La Maison de l’Outil et de la Pensée ouvrière » a été aménagée par les compagnons du Devoir du Tour de France. « Ce Louvre de l’Ouvrier » est considéré comme la plus vaste collection d’outils au monde avec ses 11000 outils représentatifs d’une centaine de métiers du bois, du fer, du cuir, de la pierre qui sont proposés à notre curiosité..  et à notre admiration.

22 MARS :

Matinée : suite de la visite de la ville après la nuit passée à l’hôtel Ibis.

La cathédrale gothique  St-Pierre et St- Paul retient particulièrement l’attention par son ensemble de vitraux, considéré comme l’un des plus beaux de France, surtout la rosace de 8 mètres de diamètre.

Ensuite, certains décident de continuer leur promenade dans les rues de la ville et d’autres privilégient le Musée d’Art Moderne, tout près de la cathédrale.  Ce musée est très riche en œuvres du XXème siècle qu’il serait fastidieux d’énumérer.. mais les photos sont là…

 Après-midi :

 Le Mémorial Charles de Gaulle nous permet de revivre tout un pan de l’histoire de France du XXème siècle à travers l’hommage rendu au Général de Gaulle.  Bien sûr, la DS de l’attentat du Petit Clamart obtient le plus vif succès de curiosité. La Croix de Lorraine se présente sous un jour particulièrement sévère et grandiose dans un paysage enneigé et noyé dans le brouillard. « Si un jour , après moi, on veut marquer ce lieu, c’est ici qu’il faudrait le faire, mais très simplement, pas de statue, peut-être une Croix de Lorraine » : tel était le vœu du Général de Gaulle.

La cave Philippe Fourrier : accueil chaleureux par un jeune couple sympathique, dynamique, passionné par le métier de vigneron. L’explication, très claire, permet de revivre les étapes de l’élaboration du Champagne. Et bien sûr, la dégustation de 3 crus rallie tous les suffrages …

Nuit à l’hôtel de Colombey les deux Eglises

23 MARS :

Le cimetière : la tombe du Général –partagée avec sa femme et sa fille, Anne, frappe par sa sobriété : une simple pierre tombale blanche sans plaques ni fleurs.

Verrerie Bayel : le musée  permet de découvrir l’histoire du verre et du cristal de l’Antiquité à nos jours. Nous bénéficions de démonstrations effectuées par des spécialistes… et quelques étudiants qui prennent tous les risques pour réaliser des chefs-d’œuvre !
   

L’Abbaye  de Clairvaux : visite émouvante de l’abbaye cistercienne construite au XIIème siècle, reconstruite au XVIIIème siècle, transformée en prison par Napoléon. Nous avons la chance de pouvoir prendre notre repas dans le cadre de l’Abbaye avant de repartir pour Granville.

Un grand merci à Jean-Alain qui a organisé ce voyage aussi chaleureux pour l’ambiance que riche et varié sur le plan culturel.